Marion Jolles
> Son Interview
D'où vous vient cette passion pour les sports mécaniques ?
Je suis très proche de mon frère aîné. Quand il est revenu de l'armée, j'avais une dizaine d'années et je le suivais partout. Le seul moyen qu'il avait trouvé pour essayer de "s'échapper", c'était de me dire qu'il allait regarder la Formule 1 ! Une fois encore, je l'ai suivi. C'était en 1993 lors des derniers duels Alain Prost/Ayrton Senna. J'ai assisté à l'ultime saison d'Alain Prost et j'ai eu une vraie révélation. La mort d'Ayrton Senna en 1994 a été un énorme choc. J'ai pris conscience de la prise de risques des pilotes et j'étais très admirative. Je me suis ensuite intéressée à la mécanique et à l'aspect technique.
 

Quel a été votre parcours avant d'arriver à Auto Moto ?
Le journalisme était pour moi une évidence. Je voulais devenir journaliste sportif pour faire partager des émotions. Dès que j'ai commencé mes études à Paris, j'ai envoyé plusieurs candidatures spontanées à différentes radios et chaînes de télévision. J'ai effectué mon premier stage à 18 ans à la radio Sport O'FM puis j'ai travaillé pour le petit écran. Je suis passée de stagiaire à pigiste tout en poursuivant mes études. Après avoir passé six mois à Toronto dans le cadre de ma maîtrise, j'ai suivi un DESS de journaliste bilingue français anglais à la Sorbonne. Ensuite, j'a commencé à travailler à Eurosport par l'intermédiaire de Roger Zabel et en mars dernier, je suis arrivée à TF1 à Auto Moto. Un rêve !
 

Quel est votre rôle dans l'émission ?
J'interviens dans la partie centrale du magazine pour la rubrique compétition. Je suis en plateau, en remplacement de Christophe Malbranque lorsqu'il couvre les Grands Prix de Formule 1. J'ai également commencé à faire des reportages pour l'émission. En ce moment, je travaille sur le Mondial du deux-roues. Par ailleurs, j'effectue quelques essais pour la partie consommation.
 

Comment imaginez-vous la suite de votre carrière?
J'ai la chance d'exercer un métier qui me propose plusieurs options. Cette émission me permet d'être en plateau en direct et en même temps, je prends beaucoup de plaisir à réaliser des reportages. Pour l'instant, je me sens plus à l'aise sur la partie compétition. Je suis davantage centrée sur les sports mécaniques que sur les essais de voiture mais à 23 ans, je pense avoir une réelle marge de progression !